Alpha -Tout sauf bêta

Récompensée de la Palme d’Or en 2021 pour Titane, Julia Ducournau revient cet été avec Alpha. Sur fond de drame familial, ce film intimiste se déroule dans les années 1980 en pleine épidémie du sida. Il sera à voir en salles dès le 20 août.

© Mandarin & Compagnie kallouche Cinéma Frakas Productions France 3 Cinéma

Présenté en compétition officielle au Festival de Cannes
2025, ce troisième long-métrage marque un virage plus introspectif dans l’œuvre de Julia Ducournau. Avec Alpha, du prénom du personnage principale interprétée par Mélissa Boros, la réalisatrice projette ses angoisses contemporaines dans la période des années 1980, une décennie profondément marquée par l’épidémie de sida et l’héroïne. Son film raconte une relation entre une mère et sa fille traversée par le non-dit et les traumatismes familiaux. Julia Ducournau parvient à métamorphoser l’acteur Tahar Rahim qui apparaît sur l’écran avec des traits creusés, un corps émacié, livrant une performance saisissante dans un rôle d’oncle rongé par la maladie et les addictions.

La peur dans la peau
L’histoire ? En 1983, dans la ville portuaire du Havre, Alpha, 13 ans, revient un soir chez elle avec une mystérieuse lettre « A » tatouée sur l’épaule. Sa mère, jouée par Golshifteh Farahani, médecin en service hospitalier, s’inquiète : une épidémie transforme lentement les corps en marbre. Bousculée entre l’adolescence, les humiliations du collège et le retour de son oncle Amin (Tahar Rahim), toxicomane et séropositif, Alpha se cherche dans ce foyer familial soudainement recom- posé. Un film tout sauf bêta. TC

SORTIE AU CINÉMA LE 20 AOÛT
Film de Julia Ducournau
Avec
Tahar Rahim, Golshifteh Farahani, Mélissa Boros, Emma Mackey, Finnegan Oldfield, Louia El Amrousy

 
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