Comment les Terres de Nataé protègent les espèces menacées

Le parc animalier de Pont-Scorff (56) investit dans la protection et la conservation des espèces menacées. Il soutient des associations reconnues et actives sur le terrain. Le point avec Sortir Ici…

C’est la mission principale des Terres de Nataé. Le parc animalier de Pont-Scorff s’engage dans la protection et la conservation des espèces les plus menacées de la planète. « Pour connaître le statut d’extinction d’une espèce, nous consultons la liste rouge des espèces menacées établie par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) », explique-t-on aux Terres de Nataé. Ce baromètre international se base sur plusieurs critères pour mesurer le degré d’extinction.
Moins d’un an après son ouverture en juin dernier, les Terres de Nataé soutiennent déjà sept associations reconnues pour leur travail sur le terrain. Ces organisations militent, pêle-mêle, pour la défense des lémuriens à Madagascar, du binturong en Asie du Sud-Est, du panda roux au Népal, de la panthère du Sri-Lanka, du ara de Lafresnaye en Bolivie ou des grands félins du continent africain. « La conservation se situe aussi bien en dehors du milieu naturel de l’espèce, qu’au sein même de son milieu naturel, prévient-on aux Terres de Nataé. Acteur local breton, nous intervenons aussi dans plusieurs parties du globe. »
Dans le cadre de leur mission de préservation, les Terres de Nataé peuvent être amenées à accueillir sur le site de Pont-Scorff ces espèces animales menacées. Un groupe de maki catta fait ainsi partie d’un programme de reproduction des lémuriens. Récemment, un mâle binturong a rejoint une femelle. De même, un couple de aras de Lafresnaye s’est posé à Pont-Scorff dans un espace protégé. Quant à la forêt des pandas roux, elle constitue l’une des grandes nouveautés de 2023 pour le parc (cf encadré). De quoi découvrir une espèce protégée et prendre conscience de l’engagement des Terres de Nataé.

À LA DÉCOUVERTE DU PANDA ROUX

Il est classé sur la liste rouge des espèces menacées. Originaire de l’Himalaya et du Sud-Ouest de la Chine, le panda roux souffre de la déforestation, du braconnage suscité par sa fourrure, du trafic d’animaux de compagnie voire des maladies transmises par les chiens errants.
Les Terres de Nataé se sont rapprochées de deux associations qui œuvrent à sa préservation : CPPR et Red Panda Network. Leurs actions ont permis de diminuer de 60 % les pièges des braconniers. Le CPPR agit également pour la restauration du biotope et la reforestation du Népal. En partenariat avec le Red Panda Network, les Terres de Nataé proposent des peluches à l’effigie du panda roux pour récolter des fonds dans le but de conserver cette espèce.

Infos : cppr-pandaroux.org et redpandanetwork.org

 
Précédent
Précédent

Concert d’un Voyou à la Carène de Brest

Suivant
Suivant

Les belles retrouvailles de Willy Ronis à Pont-Aven